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Clocher Saint-Godard
Godarville


Paroisse Saint-Godard de Godardville


Godarville, resté un hameau de Gouy-lez-Piéton jusqu’au milieu du XIXe siècle, a un passé religieux qui lui est intimement lié.

Peu nombreux au XIXe siècle, les habitants du village fréquentaient l’église paroissiale de Gouy-lez-Piéton et quelques-uns empruntaient l’antique chemin romain pour se rendre à l’église de Chapelle-lez-Herlaimont.

En 1581, il semble que seigneur Thierry Van Der Beken eut le souci du bien spirituel et matériel des habitants de Godarville qu’il emploierait lors de la construction de son château.

Thierry Van Der Beken fit donc élever une chapelle après avoir reçu l’autorisation de l’évêque de Namur, François Buisseret. Celui-ci bénit le nouvel oratoire le 24 septembre 1602.

Le seigneur Van Der Beken fait construire un autre oratoire dans l’enclos de l’Hermitage. Les fidèles eurent la faculté de suivre la messe dans la chapelle castrale et ce jusque la moitié du XIXe siècle. ( aujourd’hui : ferme du Castia )

C’est sous le pastorat du curé de Gouy-lez-Piéton, Henri Joseph Debauque, que Godarville fut érigé en succursale.

Le premier janvier 1844 ayant obtenu l’autorisation de Mgr Labis, évêque de Tournai, de célébrer la sainte messe dans un oratoire particulier du hameau de Godarville, un vicaire de Gouy-lez-Piéton venait les dimanches dire une messe basse dans le salon Belle-Tête ou salon Recloux-Rousseau, plus tard café Lebrun et aujourd’hui pharmacie Adant.

Le Conseil communal de Gouy-lez-Piéton fit revoir à plusieurs reprises le projet de l’architecte provincial Edmond Gonthier et son cahier des charges pour la construction de l’église. Ce n’est que le 4 mars 1844 qu’une adjudication définitive put avoir lieu. Les travaux allèrent bon train: la bénédiction et la pose de la première pierre eurent lieu le 5 août 1844.

Le nouveau sanctuaire


Le premier janvier 1845, les paroissiens assistèrent à la première messe célébrée dans le nouveau sanctuaire. Le bâtiment était sous toit, mais les aménagements intérieurs devaient encore être réalisés, ce sera l’oeuvre des premiers curés qui, avec l’aide des paroissiens et l’oeuvre des « Eglises pauvres » doteront l’église du nécessaire.

Le 4 juillet 1845 bénédiction de la cloche par Alphonse Druard, très révérend doyen du canton de Seneffe. Elle porte le nom de « Philippine-Françoise », ma marraine: Philippine Rousseau et mon parrain: François Paulus.

Le 13 novembre 1845, le révérend doyen du canton de Seneffe, Maître Alphonse Druard, bénit solennellement la chapelle du hameau de Godarville et place dans le tabernacle le Très Saint et Vénérable Sacrement.

Le 12 décembre 1845 le chemin de croix est béni.

En 1857, Godarville devient une paroisse distincte.

Une généreuse donatrice permet à la paroisse d’acquérir une deuxième cloche en 1905, elle portera le nom de « Rose Julia Angèle Françoise Edmonde » mon parrain: François Thomas, bourgmestre ma marraine: Me Denis, née Rose Demily qui m’a donnée à l’église.

En mars 1967 bénédiction d’une nouvelle cloche, on lui donna le nom de « Marie Jules Bernadette » rappelle qu’elle a pour parrain Jules Bonnet et pour marraine Bernadette Bruyenbroek. Elle venait en remplacement de « Marie-Rose » enlevée par les Allemands en 1943.

Au départ de l’abbé Signet en 1986, la paroisse de Godarville rejoindra l’unité pastorale de Chapelle.

La paroisse de Godarville honore Saint Godard.


Il semble que l’on n’ait jamais fait mention de Saint Godard dans la région avant la création de la paroisse en 1844.

Les anciens du village ayant jadis choisi le 4 mai comme fête paroissiale, nous devons donc porter notre choix sur le quatorzième évêque d’Hildesheim, décédé un 4 mai de l’an 1038, comme patron de Godarville.

Saint Godard naquit vers 960 dans un petit village de Bavière. Son père le confia aux moines pour qu’il reçoive une éducation solide, remarqué par l’archevêque, il le prit à son service et lui donna une connaissance approfondie de la religion.

Ordonné prêtre par l’évêque de Ratisbonne en 991, il est choisi comme prieur, puis comme abbé d’Altaich. Il dirigera l’abbaye jusqu’en 1022.

Son action la plus importante est certainement la réforme de la vie religieuse dans les abbayes d’Hersfeld, de Tegernsee et de Kremsmünster.

Considéré partout comme un exemple, Godehard gagna la confiance du souverain Henri II qui le fit sacré évêque d’Hildesheim en 1022. Il rétablit une discipline très sévère dans le chapitre cathédral, institua des écoles pour former la jeunesse « dans la vertu et dans les lettres ». Il veilla à la formation du clergé et eut le souci de faire doter les églises tant en objets du culte qu’en oeuvres d’art.

Immédiatement après son décès survenu le 4 mai 1038, Godehard fit l’objet d’un culte.
Il fut canonisé par le pape Innocent II le 29 octobre 1131. La translation solennelle eut lieu le 4 mai 1132.

Upp

Unité Pastorale des Prieurés

Communauté catholique des communes des Manage, Chapelle et Seneffe

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